Datadunk livre ses insights sur l’élite du basket français. La méthode est très simple : pour une équipe, un joueur sera identifié à travers une statistique.
151.8 points produits pour 100 possessions. C’est l’impressionnante efficacité offensive de Donta Hall, la meilleure du championnat. Il devance de plus les strasbourgeois Daniel Akin (146.1) et Léopold Cavalière (135.6), dans un Top 10 où figure également un autre membre de la Roca Team, Jordan Loyd (132.6 ORtg).
Un véritable aspirateur à rebonds : c’est comme ça qu’on pourrait décrire les données d’efficacité aux rebonds de Youssoupha Fall. La tour de contrôle rhodanienne capte un rebond offensif disponible sur 5 (19% OREB%) et un rebond disponible sur 4 (23% REB%). Ce qui fait de lui le meilleur rebondeur du championnat.
L’impact du meneur de la Bourg en Bresse est considérable : la JL a dominé ses adversaires de 9,5 points en moyenne par match en présence de Lewis sur le parquet. Il pointe à la 4e place du +/- moyen par match, un classement dominé par Paris (Shorts, Ward, Jantunen).
Pour déterminer grossièrement le “volume de jeu”, évoquer le “USG%” fait partie des possibilités. Cette donnée exprime le pourcentage des opportunités de marquer de l’équipe utilisées par un joueur. Plus il est haut, plus le joueur concentre le jeu autour de lui. Nadir Hifi est le leader de la catégorie en Betclic Elite, avec 33% USG%.
Il succède peut-être à Victor Wembanyama comme meilleur défenseur du championnat. En tout cas, Ibrahima Fall Faye fait partie de la short list au vu de son impact défensif. Le pivot de Nanterre contre 4% des tirs adverses lorsqu’il est sur le parquet. Personne ne fait mieux en France.
Le promu Saint Quentin n’en finit pas de surprendre. Surprise parmi tant d’autres dans la formation nordiste, Lucas Boucaud étonne. Le meneur s’est mué en un formidable passeur, à tel point que 54% des paniers de Saint Quentin sont précédés d’une passe décisive lorsqu’il est sur le terrain. C’est tout simplement la meilleure valeur du championnat !
L’abréviation GmSc désigne le Game Score, évaluation calculée avec des coefficients affectés à catégories statistiques. L’objectif est d’uniformiser les intérieurs où les rebonds gonflent l’évaluation telle qu’on la connaît, au détriment des meneurs où les passes décisives sont plus rares que les rebonds. Dans cette catégorie, Bastien Vautier pointe à la 3e place avec 13.5 GmSc, devancé par Thompson (Nancy) et Shorts (Paris).
Pour sa saison rookie dans le championnat de France, Daniel Akin se distingue par une excellente rentabilité aux tirs. Le britannique est leader dans la catégorie, avec 1,58 point marqué par tentative de tir. Par tentative de tir, il s’agit aussi bien d’un tir dans le jeu (2 points, 3 points) qu’un lancer-franc.
L’international français évolue, la grande majorité du temps, en sortie de banc pour Cholet Basket. Avec succès : son volume de jeu très limité (13% USG%) est parmi le plus bas de l’équipe, tandis que son efficacité offensive est très haute (132.5 ORtg). Il est le joueur choletais le plus efficace en attaque, devant Neal Sako (128.6 ORtg).
Doté de formidables qualités athlétiques, Allan Dokossi sait parfaitement les exploiter sous le cercle. Il domine largement le classement des meilleurs rebondeurs défensifs du championnat, puisqu’il capte 32% des rebonds défensifs disponibles. Prenez 3 tirs ratés par l’adversaire lorsque Dokossi est en jeu : un rebond terminera dans ses mains. Il relègue Youssoupha Fall, son duaphin, à près de 6 points (26% DREB%) !
Il n’existe qu’un seul joueur dans le championnat pointant en tête de toutes les catégories offensives de son équipe : DeVante Jones. L’américain affiche une impressionnante ligne de stats d’efficacité offensive : 27% USG%, 1,2 point par tentative de tir, 14,8 poins produits par match, 116,4 ORtg.
Mister Big Shot pourrait endosser un nouveau surnom en Bourgogne : Mister 3Pts Shot. Le guard français tente un tir à 3 points sur 70% de ses possessions individuelles. Plus globalement, 71% des tirs tentés par l’international français en 3x3 le sont derrière l’arc. Ils totalise le plus grand nombre de tirs à 3 points (160) depuis le début de saison, devançant... son coéquipier Aleksej Nikolic (146, 2e).
Le sniper limougeaud réalise, une nouvelle fois, une formidable saison aux tirs. Il affiche notamment une réussite de 66% à 2 points, 45% à 3 points et 80% aux lancers. De quoi permettre à l’arrière du CSP de tourner à 1,4 point marqué par tentative de tir. Une valeur digne d’un intérieur dominant !
En arrivant à Blois, Milan Barbitch a vu ses responsabilités offensives grandir. Preuve en est, il produit 13,6 points par match en moyenne, faisant de lui le meilleur créateur de points français du championnat.
Gravelines-Dunkerque pointe parmi les plus mauvaises attaques du championnat, marquant 105,8 points pour 100 possessions (16e). L’inefficacité offensive s’explique par la gestion de balle, les Marimites perdant la balle une possession sur 5. Thomas Cornély pointe parmi le Top 15 au ratio de pertes de balles par possessions (individuelles), avec 28% de possessions conclues par un turnover.
En termes d’évaluation avancée, appelée Game Score, Yannis Morin a réussi la meilleure performance française de la saison avec 29,6 GmSc. L’intérieur de la Chorale a compilé 27 points, 8 rebonds, 3 passes décisives, 3 contres, une interception et une perte de balle dans la défaites des siens face à Saint Quentin (90-96). La meilleure performance a été réalisée par David Holston, le meneur de Dijon, lors du match face à Roanne (33 points, 6 passes décisives).
Le départ d’Alen Omic a laissé un vide dans la raquette. Pour sa première sortie, son remplaçant, Nick Ward, s’est montré très efficace aux rebonds : le pivot a capté 21% des rebonds qui lui étaient disponibles.
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